Les fonctions cognitives

Les fonctions cognitives jungiennes sont à la base de tout le MBTI. Ce sont elles qui déterminent le développement plus ou moins marqué d’un type de personnalité. Les fonctions sont au nombre de huit et se développent, selon les personnes, à différents stades de la vie. Il a plusieurs choses à savoir concernant ces fonctions cognitives :

Premièrement, les fonctions simples (ou non orientées). Il en existe quatre, divisées en deux catégories.

La PERCEPTION comprend l’intuition et la sensation.

Le JUGEMENT comprend le sentiment et la pensée.

Le modèle des fonctions simples est purement théorique, car la théorie sur laquelle il repose inclu que chaque fonction doit être développée de façon extravertie ou introvertie. Selon Jung, c’est ce vers quoi tend naturellement la personnalité humaine, le développement fonctionnel et individuel, et plus encore, L’INDIVIDUATION.

Toujours selon Jung, si une fonction non orientée est sous-développée dans son pôle dominant, elle tentera naturellement de se développer dans son pôle inférieur. Prenons une nouvelle fois l’exemple de l’INFP.

Les fonctions cognitives d’un INFP, si elles sont correctement développées, sont :

Dominante : Sentiment introverti (Fi)

Auxiliaire : Intuition extravertie (Ne)

Tertiaire : Sensation introvertie (Si)

inférieure : Pensée extravertie (Te)

Il y a un réel équilibre entre les fonctions de cet INFP car les fonctions introverties et extraverties sont alternées. Le Fi apparait et pose les bases de la personnalité, le Ne apparait et équilibre le Fi, le Si apparait, etc.

Seulement, certains facteurs peuvent influencer voir empêcher le développement des fonctions. L’éducation, le milieu ou des évènements traumatisants font partie de ces facteurs.

Si notre INFP avait grandi dans une famille rigide aux règles trop pesantes, le développement du Ne (la fonction qui se nourrit des possibilités du monde extérieur) aurait pu être ralenti. Et dans certains cas extrêmes, ce même Ne n’aurait tout simplement pas pu se développer. La théorie de la dynamique des fonctions prévoit qu’en cas de blocage, une fonction se développe dans le monde opposé (l’orientation opposée à celle qui était initialement prévue).

Voici à quoi aurait pu alors ressembler la personnalité de notre INFP :

Dans cette situation, la personnalité de l’INFP est déséquilibrée par un excès d’introversion. L’introversion prend alors le sens négatif qu’on lui connait habituellement. L’INFP peut se replier sur lui-même, avoir peur du contact avec les autres, des difficultés à communiquer ou une incapacité à comprendre ce qui se passe autour de lui, dans le monde des faits.

Un INFP dont un fonction est déséquilibrée est appelé INFP contrarié.

Il en va de même pour les autres types.

  • Sources explicatives :16-types.fr (Les 16 types du MBTI)Les types de personnalité, P. Cauvin et G. Cailloux, 1995.
  • Types psychologiques, C.G. Jung, 1920.Dividendes.chStatistiques (fréquence démographique) : Wikipédia (types psychologiques)16-types.fr (Les 16 types du MBTI)myersbriggs.orgcapt.orgmypersonality.info

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